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Coach et développement personnel - WiB-Swiss

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Les homos adoptent, oui mais… c’est discriminatoire pour les hommes

Un homme, une femme, un enfant. Ok. Une femme, une femme, un enfant. Ok. Un homme, un homme, un enfant. Ok.
Jusque là, cela semble tout à fait équilibré, acceptable, normal pour beaucoup. Si un homme et une femme vivent en couple et qu’ils ont des enfants, ce sont leurs enfants. Quoi que dans les familles recomposées, les enfants de l’autre ne sont – rarement –  pas ses propres enfants (voir ci-dessous).
Donc dans un couple de deux femmes ou deux hommes vivant ensemble, il est tout à fait possible, propose notre Conseil Fédéral, de pouvoir adopter l’enfant de l’autre. Oui mais…

Le postulat initial est que l’enfant a deux parents, ou un seul.

Pour pouvoir adopter l’enfant de l’autre, il faut que l’une des trois conditions suivantes soit remplie : soit l’autre parent accepte de renoncer à sa parentalité, soit l’autre parent est décédé, soit l’autre parent est inconnu.
Dans le cas d’une femme, elle peut « tomber enceinte » de différentes manières, et être la mère d’un enfant dont le père est inconnu. Soit par insémination, soit par donneur officiel ou officieux. De facto, l’homme a renoncé à sa paternité. Dans cette situation, la mère peut faire adopter son enfant par sa conjointe, dans un couple du même sexe. L’enfant aura deux parents, une mère et une mère.

Simple ! A part les récalcitrants moralistes, cela semble tout à fait réalisable.

Maintenant, reprenons le même schéma pour les couples de même sexe masculins. Un homme a un enfant et vit avec un autre homme. La difficulté vient du fait que pour avoir mis au monde cet enfant, l’homme a eu besoin d’une femme, pendant neuf mois. Et cet enfant, à la naissance, a un père, notre homme, et une mère, la femme qui a mis au monde le bébé. Qu’en est-il alors ? Pour que le compagnon de l’homme puisse adopter l’enfant, il faut soit que la mère soit inconnue, ce qui est impossible, nous venons de le démontrer, soit qu’elle soit décédée, ce qui peut malheureusement arriver, soit qu’elle renonce à son droit. Nonobstant le décès qui n’est pas prévisible, du moins je l’espère, le père ne peut faire adopter son enfant par son compagnon que si la mère renonce à son droit. La mère qui porte un enfant et renonce à sa maternité ne vous fait pas penser à ce qu’on appelle les « mères porteuses » ? Pratique interdite dans notre république.
Alors ? Alors ce droit d’adoption est un droit nécessaire, sauf si, pour combattre une inégalité, il en créée une encore plus grande. Adopter l’enfant de son conjoint pour les couples du même sexe ne serait pratiquement possible que pour les femmes.

Ou alors, il faut penser en amont et admettre qu’un enfant puisse avoir non pas un ou deux, mais trois parents…

Trois parents ? Une hérésie ? C’est pourtant déjà le cas – hypocrite – des enfants nés d’un autre homme que leur père et qui vivent avec le conjoint de la mère qu’ils appellent « papa ». Soit plus ou moins volontairement, soit dans le cadre de don de sperme. L’enfant a trois parents, deux biologiques et deux légaux. Une mère et deux pères. Vous toussez ? Vous qui me lisez, êtes-vous certain-e que votre votre père est bien votre père biologique ?
Alors l’adoption par les couples de même sexe, oui, la discrimination entre les couples d’hommes et les couples de femmes, non.
http://www.tdg.ch/suisse/homos-pourront-bientot-adopter-enfants-conjoint/story/26670086

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